Invitée au micro du podcast de Gossip Room, Rofrane Bambara, révélée dans l’émission Familles nombreuses : la vie en XXL, s’est remémorée l’annonce du premier diagnostic de ses enfants.
En participant au docu-réalité Familles nombreuses : la vie en XXL, Rofrane Bambara a gagné en notoriété. Mais cette popularité médiatique, la mère de Kheïry, Chemsy, Hajar et Noor a décidé de s’en servir pour mettre en lumière un sujet encore trop tabou à son goût : l’autisme. Et si cela lui tient tant à cœur, c’est parce que les quadruplés de la jeune femme sont tous atteints par la maladie. De ce fait, chaque jour est un nouveau combat pour Rofrane et son mari. Si le couple célèbre chaque victoire, aussi infime soit-elle, de ses enfants, il n’hésite également pas à évoquer les difficultés quotidiennes.
Rofrane Bambara (Familles nombreuses) : comment a-t-elle réagi à l’annonce du premier diagnostic ?
Si Rofrane évoque régulièrement les cas de ses enfants sur la Toile, la jeune femme n’hésite pas à prendre la parole dans différents médias afin de partager son histoire, mais surtout de sensibiliser le plus de personnes à l’autisme. Le 14 septembre dernier, c’est au micro du podcast de Gossip Room que la mère de famille a accepté de venir sur l’annonce du premier diagnostic qui concernait son petit Kheïry. “Ça m’a effondrée alors que c’est moi qui ai voulu consulter [un spécialiste] parce que je remarquais qu’il était différent. […] C’était devenu concret. J’ai pris une sacrée vague dans la tête“, a-t-elle confié. Mais l’ancienne participante de l’émission de TF1 n’est pas restée abattue longtemps grâce à Nasser ! “Tout de suite, mon mari m’a dit : ‘Avant d’aller au rendez-vous, c’était Kheïry et après le rendez-vous, c’est toujours Kheïry. On t’a simplement dit ce qu’il a et maintenant, on va pouvoir l’accompagner.’“, s’est-elle remémorée.
Rofrane Bambara (Familles nombreuses) reconnaît avoir eu des préjugés sur l’autisme
À l’issue de ce rendez-vous et des échanges avec son mari, Rofrane a décidé de se documenter sur cette maladie dont elle ne connaissait absolument rien, hormis quelques préjugés. “J’ai eu peur. Je ne savais pas ce qu’était l’autisme. J’avais cette image d’enfant qui ne pouvait pas parler, qui était très violent… Pour moi, c’était une fatalité“, a-t-elle avoué. Avant d’ajouter : “En fait, j’ai voulu apprendre ce qu’était réellement l’autisme. Et à force, j’ai pu mettre en place des choses pour accompagner mon enfant et mes enfants par la suite. Tout ça m’a permis de dire tout haut que ce n’est pas une fatalité. C’est dur, oui. On n’en guérit pas, oui. Mais on peut vivre en étant autiste !”