Davy Sardou a fait son entrée dans “Plus belle la vie, encore plus belle” dans la peau de Pascal, un infirmier inquiétant qui s’avère être le frère de Jennifer. AlloCiné a rencontré le comédien afin de discuter de cette intrigue prenante.
Dans Plus belle la vie, encore plus belle, la vie est loin d’être un long fleuve tranquille. Et ce n’est pas Jennifer (Diane Dassigny) qui pourra dire le contraire. Il y a quelques semaines, elle a en effet vu sa vie être mise sans dessus-dessous par l’arrivée au cabinet médical de Pascal, un nouvel infirmier.
Ce dernier a en effet tout mis en oeuvre pour isoler la jeune femme de ses proches. Et dans l’épisode du jeudi 4 juillet, les téléspectateurs apprenaient avec stupeur qu’il est en réalité le frère de Jennifer, qui cherche à se venger suite à la mort de leurs parents.
Et il semblerait que Pascal soit prêt à tout pour garder sa petite soeur auprès de lui. Dans l’épisode de ce lundi 8 juillet, il va en effet tenter de tuer Samuel (Inaki Lartigue) en vain.
Pour discuter de cette nouvelle intrigue aux multiples rebondissements, AlloCiné s’est entretenu avec Davy Sardou, qui prête ses traits à l’inquiétant Pascal. L’occasion de savoir ce qui attend nos héros dans la suite…
Vous avez fait votre entrée dans Plus belle la vie pour cette nouvelle arche. Comment s’est passée votre arrivée et votre collaboration avec Diane, avec qui vous partagez quand même beaucoup de scènes ?
Davy Sardou : Dès la reprise de la série sur TF1, j’avais auditionné pour un jouer un autre personnage mais je n’avais pas été retenu pour des raisons de date et de disponibilité. Et quelques semaines plus tard, au mois de février, la production m’a recontacté en me disant qu’ils avaient un rôle pour moi.
Ils voulaient savoir si cela m’intéresserait. Quand j’ai lu le descriptif du personnage, j’ai dit “oui” immédiatement. Cela faisait longtemps que j’avais envie de retourner sur les plateaux de tournage.
Plus belle la vie est une série culte. Entre ça, le descriptif du personnage et le fait de collaborer avec Diane que je connaissais déjà, tout coïncidait pour que je vienne sur la série.
Vous avez fait beaucoup d’apparition à la télévision mais c’est la première fois avec Plus belle la vie que vous avez un rôle récurrent. Qu’est-ce qui vous a donné envie de retourner à la télévision ?
Je n’avais jamais joué dans une quotidienne, qui est quand même un rythme de tournage assez particulier auquel il faut s’adapter. C’est une excellente école, parce que c’est presque du théâtre.
On tourne tellement de plan séquence et de scènes qui sont denses sur une journée que finalement le mode de travail est très proche du théâtre. J’avais aussi très envie de retourner sur les plateaux de tournage.
Le théâtre, c’est surtout à Paris, alors que la plupart des tournages sont décentralisés. Il faut donc pouvoir être disponible pour pouvoir tourner plusieurs journées de suite. Et jusqu’à présent je n’étais pas disponible. Donc là, j’étais vraiment ravi que ça puisse se faire.
Comment s’est passée la construction du personnage de Pascal ? Lors d’interview, vous avez expliqué que la production s’était inspirée de Jeffrey Dahmer. Est-ce que vous avez pu apporter votre petite touche personnelle au personnage ?
Lors de la création du personnage de Pascal, les scénaristes n’étaient pas partis dans cette direction. C’était quelque chose de complètement différent. Et au fur et à mesure qu’ils ont développé le personnage de Pascal, avec son passé et tout ce qu’il a emmagasiné dans la vie, on a commencé à dessiner ce personnage qui du point de vue du comportement et des costumes se rapprochait de Dahmer.
Sur le plateau, on s’amusait à m’appeler Jeffrey d’ailleurs ! On s’inspire toujours des meilleurs et la série m’avait beaucoup marquée. Et donc pour dessiner le personnage de Pascal, on s’est inspiré de ça.
Et est-ce qu’on prend plus de plaisir à jouer un méchant ? Est-ce que c’est ça qui vous a donné envie de jouer ce rôle ?
Oui, on prend du plaisir. Personnellement, j’adore. Un autre comédien vous répondra peut-être différemment, mais je trouve qu’il y a plus d’aspérité dans les antagonistes. Et c’est la même chose au théâtre.
Par contre, un personnage méchant, il ne faut pas le penser comme tel. Il faut toujours voir le bon de son personnage et trouver ses motivations. Mais j’ai toujours aimé être du côté de l’antagoniste plutôt que du côté du héros.
Et puis jouer le méchant est un formidable exutoire. Ça permet de canaliser ses colères. C’est un vecteur formidable au théâtre, au cinéma et à la télévision. On a le droit de pas être sympa, d’être méchant, d’être colérique…
Au fil des épisodes, le téléspectateur apprend que Pascal a été en hôpital psychiatrique. Comment est-ce qu’il a fait pour sortir alors qu’il n’a pas l’air d’aller tellement mieux ?
Alors oui, il ne va pas “tellement” mieux. Mais quand il arrive au cabinet médical, quand il est dans des interactions sociales et qu’il met le masque de cet homme sympathique et chaleureux, il est tout à fait normal.
Il est plaisant et d’ailleurs la plupart des personnages tombent dans le panneau. Riva l’aime bien, Babeth aussi. Il a une vraie interaction sociale qui est plaisante. Donc pour moi, c’est comme ça qu’il s’en est sorti.
Dans l’épisode de ce lundi 8 juillet, Pascal va tenter de tuer Samuel. Par chance le policier va s’en sortir. Est-ce qu’il va de nouveau s’en prendre à lui quand il saura qu’il s’est échappé ? Doit-on s’inquiéter pour Samuel ?
A mon avis, il faut s’inquiéter pour tout le monde (rires). Je ne peux pas vous en dire plus mais oui, Samuel n’est pas encore hors de danger. Comme vous avez pu le remarquer dans les derniers épisodes, le mode opératoire de Pascal, c’est de décrédibiliser Jennifer pour l’isoler. Et en l’isolant, il faut qu’il la sépare de toutes les personnes dont elle est proche et qui pourraient se mettre entre elle et son frère.
Retrouvez les épisodes inédits de Plus belle la vie, encore plus belle du lundi au vendredi sur TF1 et en avant-première sur TF1+.